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Un petit nombre de familles, par filiation et accumulation du savoir, avait concentré le pouvoir et les terres.
Le chef contrôlait la récolte des mei (fruits à pain), nourriture de base des Marquisiens d'autrefois, ce qui le mettait, lui et les siens, à l'abri des pénuries, mais il avait la responsabilité du bien être de sa tribu et donc de la redistribution de nourriture si nécessaire.
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Si les escarmouches, les rapts et les guerres entre tribus étaient perpétuels, les fêtes étaient innombrables et source de cohésion de la communauté. Les préparatifs pouvaient durer des mois et engloutir les ressources d'une vallée, voire d'une île.
Parmi les héritages de la société marquisienne moderne, celui du sens de l'accueil et de la fête est indéniable et les popa'a (étrangers) de visite lors des différents festivals des Marquises et autres festivités en sont repartis avec des souvenirs inoubliables.
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