La société marquisienne

 

Scène de vie traditionnelle

Au sein des vallées marquisiennes s'implantèrent des groupes familiaux se reconnaissant comme un peuple. Chaque clan entretenait un réseau d'alliances qui pouvait s'étendre sur plusieurs îles.
La société s'organisait en deux unités : la tribu et la maisonnée du guerrier. Chaque vallée possédait son système social , au sein duquel se distinguait la lignée des chefs papa hakai'ki, celle des prêtres tau'a et la classe des artisans spécialisés tuhuna.

Le reste du peuple était considéré comme profane. Les femmes, normalement tenues à l'écart du pouvoir, avaient une influence non négligeable et ont pu, dans certains cas rares, accéder aux plus hauts statuts (chef ou prêtresse ). Les nuances hiérarchiques ne se manifestaient pas toujours par de grandes différences de richesse. Un réseau de tapu (tabou) et des avantages concrets constituaient des privilèges plus précieux.

Un petit nombre de familles, par filiation et accumulation du savoir, avait concentré le pouvoir et les terres.
Le chef contrôlait la récolte des mei (fruits à pain), nourriture de base des Marquisiens d'autrefois, ce qui le mettait, lui et les siens, à l'abri des pénuries, mais il avait la responsabilité du bien être de sa tribu et donc de la redistribution de nourriture si nécessaire.

Danseuses

Si les escarmouches, les rapts et les guerres entre tribus étaient perpétuels, les fêtes étaient innombrables et source de cohésion de la communauté. Les préparatifs pouvaient durer des mois et engloutir les ressources d'une vallée, voire d'une île.
Parmi les héritages de la société marquisienne moderne, celui du sens de l'accueil et de la fête est indéniable et les popa'a (étrangers) de visite lors des différents festivals des Marquises et autres festivités en sont repartis avec des souvenirs inoubliables.

LE RENOUVEAU CULTUREL

Danseuses

Après la dramatique chute démographique du XIXème siècle et les fortes pressions pour un changement vers un mode de vie plus conforme à l'idée occidentale, la rupture avec le riche passé culturel des îles a été totale.
La fin du XXème siècle a vu la renaissance d'un désir de comprendre et de renouer avec ce passé culturel. Son témoin le plus évident en est le tatouage qui, après avoir pratiquement disparu, est de nouveau porté par tous.
La danse regroupe de très nombreux adeptes lors de chaque manifestation et fait preuve de créativité croissante.
Les sculptures sur bois ou sur pierre combinent une recherche du geste et de l'inspiration traditionnels avec la poursuite de nouvelles voies innovantes.

Danseuses

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