volet jumelage et echange culturel

Bilan technique concernant les mats et gréement : Le gréement Marquisien et définitivement arrêté, il n’y a plus de doute sur sa réalisation qui reste a peaufiner pour le rendre manœuvrable par 2 marins.

LES MATS : A LA CHARGE D’ALEXANDRE DE ROQUEFEUIL.

Dans un premier temps Alex travaillera sur un gréement aurique qui ne changera pas les cotes des mats car d’un commun accord nous pensons que les deux agreements auront les mêmes mats. Finalement en présence de Cédric nous retiendrons un gréement marquisien évoluant suivant des jeux de voiles.

bilan:

Alex a offert pour la pirogue deux winchs d’occasions, ce qui est une initiative que j’ai beaucoup apprécié. Nous en aurons besoin.

Dans le projet « VAKA NUI » nous avions deux objectifs : réaliser des mats en bois avec les arbres de l’île en prenant du Pinus, former des stagiaires de la formation a la technique de construction. Ces deux objectifs serons atteint. 2 jeunes Ralph Hoffmann et Benjamin Utia qui ont le plus travaillés avec Alex seront capable a l’issus de cette construction de fabriquer des mats, c’est un élément très positif au projet de formation.

Pour une raison non expliquée le mat d’artimon d’un diamètre de 150 cm sera trop court de 1m05, nous aurons plus tard l’occasion de le rallonger puis d’installer son réa et retenus de haubans.

Le grand mat d’un diamètre de 190 cm sera terminé dans les semaines qui suivent. Nous aurons encore besoin des conseils d’Alex car ce mois est passé bien vite par rapport au travail a réaliser.

LE GREEMENT : A LA CHARGE DE CEDRIC CHAUVAUD.

Cédric rencontrera l’ethnologue helène GUIOT et ensemble ils souhaiteront voir se réaliser le gréement marquisien. Il ne sera pas un gréement complètement historique parce qu’il est modifié par deux impératifs techniques. Les mats doivent êtres fixes, les voiles doivent êtres affalées le long des mats. La voile en pandanus est une option a étudier sur place.

Le travail de Cédric et son compagnon « NAPO » sera :

1 - de chercher les buraus pour faire l’espar qui sert de bome dans le gréement Marquisien.

2 - de chercher puis de tresse un échantillon de voile de pandanus d’environ 2 mètres carrés.

3 - de fabriquer le gréement avec le matériel que Cédric offre a l’association « TE HINA O MOTU HAKA ». Ici encore, c’est une initiative personnelle qui a valeur d’engagement dans la parole donnée d’aider les Marquisiens a concrétiser leur projet.

4 - de former au moins un jeune au métier, pour l’entretien du matériel.

Bilan :

1. Quelques Marquisiens mobilisés sur la recherche des bons bois, mais au final un bois fendu au séchage qui semble trop souple pour supporter la voile. Il reste a trouver la bonne méthode pour que le burau conserve des caractéristiques mécaniques fiables.

2. Personne ne semble vraiment mobilisé sur la réalisation de la voile en pandanus. Coût a définir suivant production locale, main d’œuvre. (réunion de travail prévue en avril sur le sujet)

3. Le gréement dormant est réalisé et complet. Le gréement courant reste a compléter suivant le plan de pont dont les grandes lignes ont été définis. 3 jeux de voiles pour un même gréement sont proposés : Voiles de parade en pandanus, voiles de représentation en polyester avec une peinture typée, voile de convoyage portant une grand voile plus grande et 2 focs.

4. Un jeune Marquisien, Jerry PANAU, stagiaire dans la formation a suivi la formation de matelotage avec beaucoup de motivation.

Fabrice FAURRE

Citoymon@hotmail.com